DEFENDONS LE CHRIST

DEFENDONS  LE  CHRIST  

 

Deux spectacles blasphématoires programmés en France à la rentrée susciteront l'indignation de tout chrétien 

digne de ce nom. 

 

- Le premier, intitulé "Golgota picnic", est prévu à l'affiche du Théâtre de Garonne à Toulouse du 16 au 20 

novembre puis au Théâtre du Rond-Point à Paris du 8 au 17 décembre prochains. 

 

Le metteur en scène Rodrigo Garcia prétend revisiter ici les Saintes Ecritures et parle d'approche "absolument 

impudique" destinée à présenter l'iconographie chrétienne comme l'image de "la terreur et de la barbarie". 

 

Si, dans le dossier de presse de ce "Golgota picnic", Rodrigo Garcia explique avoir construit son propre 

imaginaire biblique, celui-ci se traduit par un langage et des images obscènes. Le Christ est appelé ici "el 

puto diablo" et est comparé à un terroriste. Sa plaie ultime de crucifié est remplie de billets de banque. Des 

hamburgers jonchent le sol de la scène de spectacle pour parodier de façon grotesque la multiplication des 

pains. Et c'est nu que le chef d'orchestre italien Marino Formenti interprète au piano l'air des "Sept dernières 

paroles du Christ en Croix" de Haydn. Mais Marino Formenti n'y voit pas malice puisque "les acteurs (...) sont 

nus très souvent aussi". 

 

Joué précédemment en Espagne, ce spectacle blasphématoire y avait provoqué un véritable tollé, suscitant une 

question au Parlement, puis des manifestations devant le théâtre. A quoi le metteur en scène Rodrigo Garcia 

se contente de répondre : "Mes pièces sont toujours mal reçues. Une bonne partie du public est bête (...)" 

.

- Le second spectacle blasphématoire est un opéra-théâtre intitulé 

 

"Sur le concept du visage du fils de Dieu". 

 

Cette "   uvre" de Romeo Castellucci sera en tournée européenne jusqu'en février 2012, notamment à Paris, au 

Théâtre de la Ville, du 20 au 30 octobre, et au Centquatre, du 2 au 4 novembre, à Rennes, du 10 au 12 

novembre, et à Villeneuve-d'Ascq, au Théâtre La Rose des Vents les 29 et 30 novembre. 

 

La succession de tableaux montre tour à tour un vieillard nu se torchant les fesses, des enfants caillassant le 

visage du Christ (avec des grenades factices pour faire plus vrai) puis le visage innocent de NSJC est attaqué 

de l'intérieur. Il est d'abord trituré, déformé comme par des mains et des pieds qui pousseraient la fine peau de 

surface. Ensuite on dirait qu'un grand couteau l'entaille, et de grandes coulures d'un brun-rouge évoquant plus 

les matières fécales de la scène précédente que le sang, se répandent sur lui, avant qu'un voile noir ne recouvre 

le portrait du fils de Dieu pour faire apparaître le mot de la fin : 

 

"You are not my shepherd" ("Tu n'es pas mon berger"). 

 

L'Institut Civitas s'engage à consacrer toute son énergie à mener une vaste campagne visant à obtenir la 

déprogrammation de ces blasphèmes. C'est du Christ qu'il s'agit. Celui qui est Notre Père. Qui laisserait sans 

réagir son père se faire insulter, humilier ? Cela nous est insupportable. Joignez-vous à notre mobilisation. 

 

Alain Escada, 

secrétaire général de l'Institut Civitas

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