LA REVOLUTION SEXUELLE

LE CHRIST-ROI

 

 

En 1925, la fête du Christ-Roi fut institué par Pie XI qui écrivit à cette occasion :

  • Quand les hommes reconnaîtront tant dans leur vie publique que dans leur vie privée que le Christ est Roi, la société recueillera enfin les grands bienfaits de la véritable liberté, de la discipline bien ordonnée, de la paix et de l'harmonie."

 

Pie XI continue ainsi : " Nous voulons nous adresser aux dirigeants des nations. C'est à vous tout particulièrement qu'est confiée la responsabilité de la sauvegarde du bien commun. Vous pouvez contribuer énormément à la conservation de la morale. Nous vous supplions de ne pas permettre que les m urs de vos peuples soient détruites. La famille est la première cellule de l'Etat. Ne tolérez aucune législation qui introduirait dans les familles ces actions qui vont à l'encontre de la loi naturelle de Dieu. Car il y a bien des moyens par lesquels un gouvernement peut et doit résoudre les problèmes de la famille, ce qui revient à dire en introduisant des lois qui aideraient les familles et éduqueraient sagement le peuple afin que la loi morale et la liberté des individus soient sauvegardées. "

 

Le Cardinal Pie, évêque de Poitiers, mentor du Pape Pie XI dans les questions sociales, le géant de Vatican I, écrivait ceci ;

  • Quand le Christianisme d'un pays se réduit aux proportions de la vie domestique, quand le christianisme n'est plus l'âme de la vie publique, de la puissance publique, des institutions publiques, alors Jésus-Christ traite ce pays comme Il est traité lui-même. Il continue Sa grâce et Ses bienfaits aux individus qui le servent, mais Il abandonne les institutions, les pouvoirs qui ne le servent pas ; et les institutions, les pouvoirs, les rois, les races, deviennent mobiles comme les sables du désert, comme les feuilles d'automne que chaque souffle de vent emporte. "

 

" Quand le Christ ne règne pas par les bienfaits attachés à sa présence, II règne par les calamités inséparables de son absence."

 

Quand le Christ n'est plus le Roi d'une Nation, c'est Satan qui veut se faire Roi à la place du Christ, Satan veut étendre son empire, d'où LE NOUVEL ORDRE MONDIAL.

Ecoutons le Professeur Carrol Quigley, dans son livre monumental : " Tragedy and Hope " Il décrit ce Nouvel Ordre Mondial - une appellation plus attrayante que dictature communiste- de cette façon :

 

"...Qui n'est pas autre chose que la création d'un système mondial de contrôle financier, placé dans les mains privées, système qui serait capable de dominer les régimes politiques de tous les pays et l'économie mondiale dans sa totalité ... la liberté individuelle de l'homme et ses choix seront étroitement surveillés, ce qui lui laissera peu d'alternative, car il sera de plus numéroté dès sa naissance, et suivi comme un numéro depuis sa scolarisation, puis son service militaire ou tout autre service public, en tant que contribuable, à travers sa bonne ou sa mauvaise santé et ses traitements médicaux, enfin sa retraite et les profits que sa mort apportera à l'Etat.

" Elle fit qu'à tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, on mit une marque sur la main droite ou sur le front, et nul ne put acheter ou vendre, s'il n'avait pas la marque du nom de la bête ou le nombre de son nom."

"C'est ici la sagesse ! Que celui qui a de l'intelligence compte le nombre de la bête; car c'est un nombre d'homme et ce nombre est: 6 6 6 " Apocalypse XIV 17-18.

 

666 jours : durée du pacte germano-soviétique.

 

 

LE CHRIST, CLE DE VOUTE DE L'ANCIENNE FRANCE

 

ROI UNIVERSEL DES SIECLES ET DE L'ETERNITE

 

Joseph de Maistre relevant cette expression de l'Ecriture ; " C'est Moi qui fait les Rois ", ajoute :

" Ceci n'est point une métaphore, mais une loi du monde politique. Dieu fait les rois au pied de la lettre. Il prépare les races royales ; il les mûrit au milieu d'un nuage qui cache leur origine. Elles passent ainsi couronnées de gloire et &honneur. "

 

La vrai légitimité (du latin lex : la loi et timor :objet de crainte, à rapprocher de la sentence : initium sapientiae, timor Dei - la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse) a son fondement en Dieu. La notion de souveraineté lui est intimement liée. Seule la souveraineté divine trouve en Elle-même sa légitimité, et il n'y en a pas d'autres.

 

"Car un petit enfant nous est né, un Fils nous est donné. La souveraineté repose sur son épaule, et il se nomme: Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, Prince de la Paix. " (Isaïe IX, 5)

 

  • Alors ils lui disent tous : " Tu es donc le Fils de Dieu ?" Il leur répondit :"Vous le dites, je le suis. " (Luc 22, 70)

 

Pilate l'interrogea, disant : "Es-tu le Roi des Juifs ? Jésus répondit : " Tu le dis." (Luc 23, 3)

Pilate lui dit: " Tu es donc roi ? " Jésus répondit : " Tu le dis, je suis Roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité ; quiconque est de la vérité écoute ma voix." (Jean 18,

37-38)

 

Le 21 Janvier 1793, les Révolutionnaires par haine du Christ coupèrent la tête au Roi très Chrétien LOUIS XVI dont la généalogie remonte à ADAM.

 

La loi Isaac LE CHAPELIER des 14 et 17 Juin 1791 : " L'anéantissement de toutes espèces de corporations de citoyens de même état ou profession étant l'une des bases fondamentales de la Constitution française, il est défendu de les rétablir de fait, sous quelques prétexte ou quelque forme que ce soit"

Cette loi et cette date marque le début de la misère ouvrière.

 

17 Juin 1689 : Jésus-Christ demande la consécration du royaume de France à son divin C ur par le Roi Louis XIV. Cette consécration n'ayant pas été faite, nous en voyons les conséquences funestes.

 

La Cinquième République : les cinq plaies du Christ

 

 

NTRETIEN DE Mgr PIE avec l'EMPEREUR NAPOLEON III le 15 Mars 1856

 

Dans une entrevue mémorable, avec un courage apostolique digne du Christ-Roi, Mgr Pie donna au prince une leçon de droit chrétien

 

C'était donc en 1856, le 15 mars. A l'empereur qui se flattait d'avoir fait pour la religion plus que la Restauration elle-même, il répondit : " Je m'empresse de rendre justice aux religieuses dispositions de votre Majesté et je sais reconnaître, Sire, les services qu'elle a rendus à Rome et à l'Eglise, particulièrement dans les premières années de son gouvernement. Peut-être la Restauration n'a-t-elle pas fait plus que vous ? Mais laissez-moi ajouter que ni la Restauration ni vous, n'avez fait pour Dieu ce qu'il fallait faire, parce que ni l'un ni l'autre vous n'avez relevé son trône, parce que ni l'un ni l'autre vous n'avez renié les principes de la Révolution dont vous combattez cependant les conséquences pratiques, parce que l'évangile social dont s'inspire l'Etat est encore la déclaration des droits de l'homme, laquelle n'est autre chose, Sire, que la négation formelle des droits de Dieu.

 

  • Or, c'est le droit de Dieu de commander aux Etats comme aux individus. Ce n'est pas pour autre chose que Notre Seigneur est venu sur la terre. Il doit y régner en inspirant les lois, en sanctifiant les m  urs, en éclairant

 

l'enseignement, en dirigeant les conseils, en réglant les actions des gouvernements comme des gouvernés.

 

Partout où Jésus-Christ n'exerce pas ce règne, il y a désordre et décadence.

 

  • Or, j'ai le devoir de vous dire qu'Il ne règne pas parmi nous et que notre Constitution n'est pas, loin de là, celle d'un Etat chrétien et catholique. Notre droit public établit bien que la religion catholique est celle de la majorité des Français, mais il ajoute que les autres cultes ont droit à une égale protection. N'est-ce pas proclamer équivalemment que la constitution protège pareillement la vérité et l'erreur ? Eh bien ! Sire,

savez-vous ce que Jésus-Christ répond aux gouvernements qui se rendent coupables d'une telle contradiction ? Jésus-Christ, Roi du ciel et de la terre leur répond :

 

  • Et Moi aussi, gouvernements qui vous succédez en vous renversant les uns les autres, Moi aussi je vous accorde une égale protection. J'ai accordé la même protection aux Bourbons, la même protection à

Louis-Philippe, la même protection à la République et à vous aussi la même protection vous sera accordée. "

 

L'empereur arrêta l'évêque : " Mais encore, croyez-vous que l'époque où nous vivons comporte cet état de choses, et que le moment soit venu d'établir ce règne exclusivement religieux que vous me demandez ? Ne pensez-vous pas, Monseigneur, que ce serait déchaîner toutes les mauvaises passions ? "

 

  • Sire, quand de grands politiques comme votre Majesté m'objectent que le moment n'est pas venu, je n'ai qu'à m'incliner parce que je ne suis pas un grand politique. Mais je suis EVEQUE, et comme évêque, je leur réponds :

 

"Le moment n'est pas venu pour Jésus-Christ de régner, eh bien ! alors le moment n'est pas venu pour les gouvernements de durer "

(extrait de : La Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ d'après le Cardinal PIE   Editions Chiré - 86190 -CHIRE )

"Car un petit enfant nous est né, un fils nous est donné. La souveraineté repose sur son épaule, et il se nomme Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, Prince de la Paix." (Isaïe IX, 5 )

 

Cette souveraineté .est l'exercice de l'Autorité divine, Autorité qui, seule, a un pouvoir absolu et infaillible. C'est la notion théologique du souverain bien qui est Dieu lui-même. Il s'exerce sur l'homme et pour le bien de l'homme. C'est en ce sens seulement que Notre Seigneur Jésus-Christ sert l'homme pour le sauver, car l'homme n'a pas à se servir de Dieu, mais à Le servir.

 

Mais alors, la REVOLUTION, qu'est-ce que c'est ? Citons Mgr GAUME

 

" Si, arrachant son masque, vous lui demandez (à la Révolution) : qui es-tu ? elle vous dira: " Je ne suis pas ce que l'on croit. Beaucoup parlent de moi et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme ... ni l'émeute ... ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d'une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l'ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades, ni le pillage, ni l'incendie, ni la loi agraire, ni la guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes uvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers et moi je suis un état permanent.

 

Je suis la haine de tout ordre que l'homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et Dieu tout ensemble. Je suis la proclamation des droits de l'homme sans souci des droits de Dieu. Je suis la fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme au lieu de la volonté de Dieu. Je suis Dieu détrôné et l'homme à sa place.

Voilà pourquoi je m'appelle Révolution, c'est-à-dire renversement."

 

C'est SATAN, l'ange déchu qui a entraîné EVE et ADAM, qui veut la perte de l'humanité et prendre la place du CHRIST.

 

(extrait de: Pour qu'Il règne de Jean Ousset - Ed.DMM ) Concluons avec Saint Jean, ch 3,v.16-17 :

" Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a donné son Fils Unique afin que tous ceux qui croient en Lui ne périssent pas, mais qu'ils aient la Vie éternelle. Car Dieu n'a pas envoyé le Fils dans le monde non pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui."

 

CHRISTUS VINCIT, CHRISTUS REGNAT, CHRISTUS IMPERAT RELIRE MES DEUX POSTS SUR LE DELUGE DE FEU

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