ORIGINE DU CORAN

 

ORIGINE DU CORAN 

INFLUENCES DES HERESIES CHRETIENNES

DANS LE CORAN 

PAR OLAF ANIMATEUR DU MOUVEMENT : LE MESSIE ET SON PROPHETE 

https://ripostelaique.com/lislam-est-ne-en-perse-et-non-en-occident-encore-moins-a-la-mecque.html

L’islam est né en Perse et non en Occident, encore moins à la Mecque

11 juin 2025 Hamdane Ammar HISTOIRE 14

Suite à l’article paru le 8 juin 2025, ayant pour titre : « Pour l’islam, la démocratie, c’est kofr, de la mécréance », un lecteur de RL (Olaf)  m’a interpellé en  écrivant, le 8 juin 2025 à 15 h 12 :

« Beh alors, pourquoi tu radotes sans cesse sur le prophète etc.? Tu crois que cela fait avancer la lutte contre cette secte en parlant de démocratie et de Mahomet ?
Je connais tous ces noms que tu cites, mais tu ne réponds pas à la question de comment cette secte est si répandue en Afrique du Nord et en Espagne. Je t’ai expliqué la discussion que j’ai eue avec un de tes vrais historiens. Probablement lui-même influencé par ces noms que tu cites.
Tous ces noms recèlent une part de vérité sur l’histoire de l’islam. Mais juste une part.
Il leur reste beaucoup pour comprendre ce qui s’est produit entre le 4 -ème siècle et le 13 eme siecle, car ils sont aveuglés par le mythe de la conquête. Je le répète, l’islam est le syncrétisme de toute une pléthore de sectes. Pas seulement les nestoriens.
La clé pour comprendre l’islam se trouve chez les goths. Pas chez les orientaux ».

Cette affirmation que l’islam est né en Occident est  grotesque. Elle ne tient pas la route, ni dans la forme, ni dans le fond.

Parler de l’arianisme pour expliquer l’avènement de l’islam, c’est prendre les lecteurs de RL pour des demeurés.

Voyons ce que rapporte l’histoire.

Le donatisme fut l’œuvre de l’évêque de Négrine (ville située à la frontière algéro-tunisienne, au sud de Tébessa), Donatus Magnus (273-355)  dont les partisans prirent le nom de donatistes qui devinrent les circoncellions.

Donat le Grand provoqua le schisme de l’Église nord-africaine en 305 en divisant les chrétiens. Ce schisme est dû au refus de Donat d’admettre la communion des renégats – il s’agit de chrétiens  qui ont  livré  les vases et les livres sacrés aux païens – durant la persécution de l’empereur Dioclétien contre les chrétiens, en 305, qui prit fin avec l’édit de tolérance de Galère en 311, et qui fut le prélude à la légalisation du christianisme en 313 par l’empereur Constantin.

Donat le Grand  réussit à déposer l’évêque de Carthage, Cæcilianus qu’il accusait d’être indulgent envers les traîtres mais fut excommunié à son tour au concile de Rome en 313 et  au concile d’Arles  en 314 par le pape Miltiade, qui était  lui-même d’origine berbère.

Il faut savoir qu’à cette époque Carthage était la deuxième grande ville de l’empire romain, par conséquent du christianisme.

Les partisans de Donat (les donatistes) se révoltèrent en commettant de grands excès notamment par les circoncellions (appelés de grange en grange), des groupes armés composés de travailleurs  saisonniers berbères qui s’attaquaient aux fermes des chrétiens catholiques en Afrique du Nord, en pillant les récoltes (blé et orge) stockées dans des granges. Leur mouvement  dura du IVe au Ve siècle.

Le donatisme est un mouvement berbère social opposant ceux d’entre eux qui s’étaient romanisés, c’est-à-dire des habitants des côtes méditerranéennes, adossés à l’Église catholique (trinitaire) et ceux des hauts plateaux qui étaient rattachés à l’Église  donatiste.  Il faudra tout le génie et la sagesse de saint Augustin pour absorber ce schisme.

Il faut rappeler aux lecteurs et lectrices de RL que l’Église catholique avait  connu dans son histoire trois papes d’origine amazighe. Il s’agit de saint Victor Ier (189-199 ap. J.-C.), de saint Miltiades (311-314 ap. J.-C.) et de saint Gélase Ier (492-496 ap. J.-C). Avant l’invasion islamique, le christianisme était très florissant en Afrique du Nord, qu’il soit catholique, donatiste ou arien.

Le judaïsme avait joué aussi un grand rôle spirituel en Afrique du Nord.

L’arianisme fut l’œuvre d’un presbyte d’Alexandrie (Égypte), Arius (246-336), d’origine berbère (Libye actuelle). En effet, Arius avait rejeté la Trinité imposée à l’Église au concile de Nicée (Iznik-Turquie) en 325, initié par l’empereur Constantin sous l’influence de sa mère sainte Hélène (voir l’histoire du  monastère grec Sainte-Hélène au mont Sinaï – Égypte).

La diffusion de l’arianisme s’était aussi répandue en Espagne, au Languedoc-Roussillon, en Occitanie, en Afrique du Nord et même aux îles Britanniques, à cause de la géographie. Les habitants de ces contrées étaient déjà imprégnés du donatisme. Et en plus, la langue liturgique de l’arianisme se faisait en syro-araméen qui fut la langue de propagation du christianisme moyen-oriental. qui allait de l’Inde jusqu’en Écosse. Des manuscrits écrits en syriaque avaient été d’ailleurs retrouvés en Écosse.

Quant au christianisme catholique,  ce fut par le grec puis le latin que sa diffusion se réalisa.

Les Vandales étaient des  germaniques, des tribus venant de l’actuelle Pologne. Une grande partie du peuple vandale avait ensuite migré, devant la poussée  des Huns vers le sud de l’Europe de l’ouest. Ils avaient envahi au début du Ve siècle la  presqu’île ibérique puis l’Afrique du Nord où ils fondèrent le royaume vandale, avec la prise de la Sicile, de la Sardaigne et des îles Baléares, mais ne réussirent pas à occuper Rome. Durant la même période, les Wisigoths (les Goths), peuplade venue de l’Europe orientale, dévalèrent sur l’Espagne puis sur le nord du Maroc (région actuelle de Tanger) où ils  fondirent leur royaume, en se  convertissant à l’arianisme qui était présent déjà en Afrique du Nord et au sud de l’Espagne. Avec le déclin de l’empire romain occidental, les Vandales persécutèrent les chrétiens catholiques et les  donatistes.

Cette persécution du christianisme romain profita à l’arianisme auquel les Vandales s’étaient convertis.

Vaincu par les Byzantins, le royaume vandale chuta en 533.

La guerre byzantin-sassanide, entre 602 et 628, pour le contrôle de Jérusalem se termina par le retrait des puissances de l’époque (Byzance et Perse), épuisées par cette longue guerre, laissant ainsi  la place aux tribus arabes du nord (actuelle Syrie), les Ghassanides alliés aux judéo-nazaréens pour s’emparer de Jérusalem. En effet, les judéo-nazaréens (les ébionites)  étaient à l’origine de  ce que les historiens révisionnistes considèrent  comme le premier coran, composé de lexionnaires (des prières). Les Ebionites étaient  une secte judéo-chrétienne millénariste qui attendait la venue du Messie (Jésus-Christ) et qui espérait  la reconstruction du Temple. Ce vide géopolitique permit aux tribus arabes du Cham    (Syrie, Palestine) de fonder la première dynastie arabe des Omeyades, vassale de Byzance (vers 640). Les Omeyades étaient des chrétiens  nestoriens qui avaient  pour capitale Damas dont la langue officielle fut le syriaque.

Le plus connu des califes omeyades fut sans aucun doute Abdel Malek Ibn Merouane qui entreprit la  construction d’une église nestorienne sur le mont du Temple (Mont Salomon)  à  Jérusalem. En effet, le premier temple de Jérusalem fut détruit par le roi babylonien Nabuchodonosor en 587 avant J.-C. qui amena les Hébreux en exil à Babylone. Cette église avait pour but d’accueillir le retour espéré de Jésus-Christ  afin d’instaurer son règne éternel sur Terre. Il faut savoir que cette église est devenue une mosquée (Al-Aqsa) par la volonté abbasside à compter du milieu du VIIIe siècle (vers 780).

Abdel Malek (646-705), calife omeyade de 685 à 705,  étendit son pouvoir à l’est vers l’Asie centrale et l’Inde mais aussi vers l’ouest (Égypte, Afrique du Nord et jusqu’en Espagne), avant le retrait des Byzantins de ces régions où l’arianisme avait pris une grande importance avec le royaume des Wisigoths.

Les Omeyades qui étaient des nestoriens, très proches de l’arianisme, avaient profité du vide créé par le retrait des Byzantins et des Sassanides pour imposer leur pouvoir.

Le nestorianisme est une doctrine christologique qui affirme deux hypostases, l’une divine, l’autre humaine, qui coexistent en Jésus-Christ. Le défenseur de cette thèse est le patriarche de Constantinople de 428 à 431, Nestorius (381-451). Le nestorianisme a été considéré comme hérétique par le concile d’Éphèse (430-431 – la ville d’Izmir en Turquie). Le nestorianisme avait dominé les Églises du Moyen-Orient, de Chine et d’Inde jusqu’au XVe siècle.

C’est sous le règne du calife Abdel Malik que les lexionnaires (ou le premier coran) avaient commencé à être compilés mais ce fut le gouverneur de l’Irak, Al-Hajjaj Ben Youcef Ath Thaqafy (661-714), qui avait réellement rassemblé les manuscrits existants de ces lexionnaires à Koufa (Hîrah) et à Bassora, en ajoutant  et supprimant les incantations qui n’allaient pas dans le sens de la politique voulue par le calife Abdel Malik. D’ailleurs, ce furent ces textes qui furent  la base du coran abbasside dont la rédaction  s’étala sur  trois siècles du VIIIe au XIe siècle.

Après la destruction de la dynastie des Omeyades en 750 par les Abbassides qui étaient en réalité des Perses venus du Khorasan et qui avaient inventé l’islam actuel pour contrer les Byzantins (les Grecs), leurs ennemis depuis le Ve siècle avant J.-C.

Il faut savoir que la conquête par les Arabes de l’Égypte, de l’Afrique du Nord et de l’Espagne (Al-Andalus) avait  été rapportée par des chroniqueurs abbassides deux siècles après le déroulement des faits. Cette invasion avait été écrite, selon des sources orales, sans rigueur historique (absence de manuscrits, d’archéologie,  de pièces de monnaie).

L’ouvrage d’Ibn Abd Al-Kakam (803-871 Egypte) « la conquête de l’Egypte, de l’Afrique du Nord et de l’Espagne »  avait servi aux historiens occidentaux pour relater cette invasion.

 Les récits des chroniqueurs tels que  Abdel- Balâdhuri (820-892, Perse) et Ibn Khayyat (777-854, Perse) mais aussi le grand historien musulman Tabari (839-923 Perse) avaient largement influencé les Occidentaux pour diffuser l’islam et ses conquêtes.

Le génie des Abbassides réside dans cette théorie qui fait croire  que les Omeyades  étaient des musulmans hérétiques, alors qu’ils étaient des chrétiens non trinitaires. Ce mensonge historique continue d’irriguer l’esprit  musulman depuis le VIIIe siècle.

Ils avaient inventé la formule magique d’après x, d’après y (aân foulann, aân foulann) pour écrire leur histoire sans aucune rigueur scientifique, basée uniquement sur des légendes et des mythes invérifiables. Seule l’oralité leur avait servi de source.

Il faut savoir que tous les chroniqueurs, les exégètes, les rapporteurs des hadiths et les quatre fondateurs des écoles du sunnisme sont tous des Perses, originaires pratiquement du Khorasan (d’Ibn Hichem… à Tabari) et des côtes sud de la mer Caspienne (le pays des Azéris).

Et pour terminer, je dois préciser au lecteur de RL, M. Olof, jusqu’au Xe siècle, un royaume berbère des Berghouatas,  chrétiens ariens (l’arianisme) avait  existé  dans la région du Tamesna, sur la côte atlantique nord du Maroc, pendant plus de trois siècles (744-1058).

D’ailleurs, leur grand prêtre Salih fut considéré par les musulmans chiites Fatimides de l’époque comme un faux prophète, alors qu’il prêchait l’arianisme.

 L’islam abbasside est le  syncrétisme des diverses doctrines religieuses moyen-orientales qui vont du bouddhisme, de l’hindouisme, du zoroastrisme, du judaïsme, du christianisme avec ses différents schismes tels que l’arianisme, nestorianisme, le judéo-nazaréisme,  le manichéisme, le mandéisme…

À titre d’exemple, le concept, « le sceau ou dernier des prophètes » revient au prophète perse Manès (Mani  -216-277).

Avancer des contre-vérités sur aucune base historique vérifiée n’est pas sérieux. C’est de la propagande. Et pour quel but recherché ? Encourager l’islam à conquérir l’Occident ?

Hamdane Ammar

Note : 15 JUIN 2025 : FETE DE LA TRES SAINTE TRINITE

Evangile selon saint Matthieu ch. 28 versets 18-20

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et  sur la terre. Allez donc. « Enseignez toutes les nations , les baptisant au nom du Père,  du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et Moi, je vais être avec vous tous les jours jusqu’à la consommation des temps. »

 

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