ORIGINE DE FATIMA

 

FATIMA - PORTUGAL - SON ORIGINE

Notre dame fatima 1

 

FATIMA

                FATIMA est une petite ville du Portugal, à 120 km au nord de Lisbonne. Ce lieu est célèbre en raison des apparitions de la Vierge Marie aux trois enfants, Jacinthe, François et Lucie. Lucie est toujours carmélite au Carmel de Coïmbra au Portugal. (décédée depuis)

                Le nom de Fatima remonte à la conquête musulmane du 8° siècle. En effet, Fatima, fille de Muhammad, (606-663) épousa ALI, cousin du Prophète, et lui donna plusieurs fils, de l’un desquels descend la dynastie des Fatimides, dont l’empire finit par s’étendre de l’Afrique du Nord (au XI° siècle) jusqu’à l’Egypte. (Califat du Caire. 969-1171)

                Au 12° siècle, des cavaliers musulmans de la province d’Al Kaser furent assaillis par des chevaliers chrétiens commandés par le célèbre « Avaleur de Maures. ». Les survivants furent emmenés captifs chez le roi, Alfonso Henriques. Parmi eux figurait la fille du Vali, Fatima. Pour récompenser Hermingues, le vaillant chef chrétien, le roi lui offrit d’épouser la jeune mauresque. Elle devint chrétienne (baptisée sous le nom d’Oureana) et le souverain donna au couple le château et la ville d’Abdegas, désormais appelée Oureana, et plus tard, Ourem, l’actuel chef-lieu de « canton » dont dépend Fatima. Mais Hermingues devint veuf peu après, il entra au monastère cistercien d’Acobaça, et le corps de Fatima fut inhumé dans un couvent à l’ouest de d’Oureana dont Frère Gonçalo Hermingues serait devenu le supérieur, c’est-à-dire à Fatima.

                Fatima, avec son prieuré et ses monastères environnants (Alcobaça, Bathala…) était donc un lieu traditionnel de prières. Il n’est donc pas étonnant que Marie, l’Orante, y soit apparue, et ce, sous le vocable de Notre Dame du Rosaire.

                Origine du monastère de Santa Maria d’Alcobaça.

                En 1142, le roi Alfonso Henriques fit donation à St Bernard des terres où serait bâti le magnifique monastère d’Alcobaça. Et voici en quelles circonstances : « Lorsqu’il préparait l’audacieuse conquête de Santarem, alors aux mains des Maures, ce même roi fit vœu d’ériger un monastère consacré à la Vierge Marie, s’il était victorieux. » Ce monastère est celui de Santa Maria d’Alcobaça, donné aux moines de St Bernard. Ce monastère se trouve à quelques kilomètres au sud-ouest de Fatima.

                La Vierge Marie vint également au secours du Portugal en la personne de Nuno Alvarès Pereira, grand dévot de Notre Dame, type à la fois du héro et du saint, comme notre sainte Jeanne d’Arc. Alors que le Roi Jean d’Avis, face à l’armée castillane plus nombreuse, tergiversait encore, attendant des renforts anglais, Dom Nuno, brusquant les choses, décida de marcher seul au combat. Sur son étendard, l’image de la Vierge était brodée et il avait donné pour cri de guerre à ses troupes :

« Au nom de Dieu et de la Vierge Marie. »

                Le 13 août 1385, Dom Nuno se trouvait sur le plateau de Fatima où le Roi Jean d’Avis l’avait finalement rejoint. Ils y invoquèrent solennellement la protection de Marie et le roi, agenouillé devant son image fit le vœu, si la victoire lui revenait, d’élever en son honneur un beau monastère et d’aller en action de grâces au sanctuaire de Nossa da Oliveira. « Ce fut le premier « treize » célébré en l’honneur de Notre Dame sur ce coin de terre choisi par elle » commente Barthas.

                Le lendemain 14 août, en la vigile de l’Assomption, la grande victoire d’Aljubarrota assurait pour deux siècles l’indépendance du pays et consacrait la fondation de la nouvelle dynastie.

                Après cette victoire quasi miraculeuse, « en exécution de son vœu, le roi se pressa de bâtir l’église et le monastère de Bathala, véritable poème de pierre, joyau magnifique de différents styles et monument immortel de la reconnaissance du Portugal à la Vierge Marie. Il lui donna le nom de Notre Dame de la Victoire. »

                Du monastère commencé en 1387 et confié dès l’année suivante aux Dominicains, la dévotion au Saint Rosaire allait rayonner dans tous les environs. N’est-il pas remarquable que les monuments de l’indépendance nationale élevés à la gloire de Marie soient situés à quelques kilomètres de FATIMA ?

                Autre coïncidence qui nous émerveille : Ce fut un 13 mai qu’à la demande du Roi Jean 1°, le pape Boniface IX accorda que toutes les cathédrales du Portugal fussent dédiées à la Vierge MARIE.

                A l’exemple du Roi Louis XIII (13) qui, en 1638, avait consacré la France à la Très sainte Vierge, le 20 octobre 1646, le Roi Jean IV consacra solennellement son royaume à Notre Dame de la Conception.

(Marie, Vierge avant, pendant et après sa Conception.)

                « Le serpent » infernal s’est infiltré dans ce Portugal catholique en la personne du Marquis de Plombal, franc-maçon notoire et ministre tout-puissant du Roi Joseph 1°. C’est en 1910 que la République maçonnique s’est emparée du pouvoir. Ce fait a son importance pour comprendre les apparitions de Notre Dame à Fatima.

C’est Marie qui « écrase la tête du serpent » comme il est dit dans le Genèse 3, 15 (Proto évangile)

Ajouter un commentaire

Anti-spam