DROITS DE DIEU - DROITS DE L'HOMME

DROITS  DE  DIEU  -DROITS  DE  L'HOMME  

 

DROITS DE DIEU - DROITS DE L'HOMME 

 

Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 

décembre 1948. 

 

« Article 19 - Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être 

inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les 

informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » 

 

Article 3 de la déclaration des droits de l'homme de 1789 : 

 

« Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut 

exercer d'autorité qui n'en émane expressément » 

 

Commentaire de Jean Madiran : 

 

« Je dis que cet article 3 est le dogme unique du monde moderne ; et je dis que ce dogme est dénégateur parce 

que sa dénégation lui importe davantage que son affirmation. Etablir un régime où la désignation des 

gouvernants  par les gouvernés fonctionne effectivement d'une manière tout à fait légale, régulière, 

satisfaisante, n'est pas l'essentiel du dogme. L'essentiel est négatif est destructeur, il est de contester et d'abolir 

toutes les autorités qui prétendent avoir un autre fondement : les autorités dont le pouvoir vient d'en  haut (de 

l'ordre naturel et donc de la volonté du Créateur et donc de la nature). La démocratie moderne est la  traduction 

politique du ni Dieu ni maître. » 

 

« L'autorité du père sur la famille, des parents sur les enfants, du maître sur l'élève, l'autorité économique du 

chef d'entreprise, l'autorité professionnelle d'un corps de métier, l'autorité spirituelle de l'évêque sur son 

diocèse et celle du pape sur l'Eglise sont implicitement abolies par le dogme de l'article 3 (déclaration des 

droits de 1789. » 

 

Analyse d'Alain Finkierkraut, écrivain de gauche, dans : La défaite de la pensée : 

 

« Dans le moment même où ils croyaient libérer la nations des institutions surannées qui la maintenaient sous 

tutelle, ils trahissaient en fait, l'identité nationale au profit de ce rêve de l'esprit, de cette identité imaginaire : 

l'homme. Quand les révolutionnaires invoquaient la nation, c'étaient pour transférer à l'homme les pouvoirs 

que l'alliance séculaire du trône et de l'autel réservait à Dieu. » 

 

Dans un communiqué public du 30 avril 2005, le Conseil de l'Ordre du Grand Orient de France appelle sans 

ambiguïté les français à voter OUI à la Constitution. Le Grand Orient de France, mû par le souffle des « 

grands ancêtres » républicains, fait un devoir aux français de voter le 29 mai : 

 

« Le Grand Orient de France appelle tous les citoyens à accomplir leur devoir civique à l'occasion du 

référendum organisé le 29 mai 2005. Le droit de vote, conquête fondamentale de la Révolution française de 

1789, constitue le devoir essentiel de tous ceux qui veulent promouvoir les valeurs de la République et de la 

démocratie. » 

 

Jamais, à leur égard, le lumineux jugement de Mgr Gaume ne fut plus vrai concernant la REVOLUTION 

 

Française : 

 

« Si, arrachant le masque à la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? elle vous dira : 

«? Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l'homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et 

Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l'homme contre les droits de Dieu? » 

 

Selon Diderot : « (?) jamais aucune religion ne fut aussi féconde en crimes que le christianisme ». Du même 

auteur : « (?) cette religion étant, à mon sens, la plus absurde et la plus atroce dans ses dogmes ; la plus 

inintelligible, la plus métaphysique, la plus entortillée (?) ; la plus funeste à la tranquillité publique, la plus 

dangereuse pour le souverain (?) ; la plus plate, la plus maussade, la plus gothique et la plus triste dans ses 

cérémonies ; la plus puérile et la plus insociable dans sa morale (?) ; la plus intolérante de toutes ». 

 

VOLTAIRE 

 

La laïcité « ouverte » et « libérale ». Tout le monde se souvient de cette exhortation voltairienne à « écraser 

l'infâme ! ». Mais d'autres invectives du seigneur de Ferney, moins connues, méritent d'être relues. 

 

A Mme Du Deffand le 27 septembre 1769, il affirme: 

 

« Nous avons croupi depuis Clovis (depuis son baptême) dans la fange. » 

A la même Mme Du Deffand le 22 avril 1765 au sujet de la religion catholique, il écrit : 

« le plus absurde et le plus abominable système qui ait jamais affligé la nature humaine ». 

Ou encore à d'Argence le 11 octobre 1763, il qualifie le christianisme comme : « la superstition la plus infâme 

qui ait jamais abruti les hommes et désolé la terre » 

On pourrait ajouter des centaines d'autres citations ; elles seraient toutes de cette même eau saumâtre qui a 

désaltéré tous les champions de la laïcité.  

 

En 1848, le franc-maçon Garnier-Pagès avait déclaré : 

 

« La République a ses racines dans la Maçonnerie et la Maçonnerie est la République secrète. » 

 

Cent vingt ans plus tard, le Grand Maître de la maçonnerie française Jacques Mitterand a repris cette phrase 

 

et a ajouté : 

 

« Ceci ne comporte pas seulement l'adhésion au droit de l'auto-détermination selon le principe créé par nous 

mais signifie aussi servir la République, et ceci demande aussi, dans notre monde occidental, la rébellion 

contre les forces de la réaction incarnée par l'Eglise catholique romaine. Nous ne nous contenterons pas 

d'être ? à l'intérieur de nos temples ? la République secrète : nous sommes en même temps 

l'Anti-Eglise. » 

 

Pour la F. M., « Elle (la dignité de l'homme) s'exprime par le fait que l'homme n'obéit à aucune autre loi sinon 

à celle qu'il se donne sur le moment. » 

On connaît la déclaration de Jacques Chirac, à l'époque candidat à la présidence de la République et maire de 

Paris (12): 

 

«Oui à l'objection de conscience. Non à une loi morale qui primerait la loi civile et justifierait que l'on 

se place hors de la loi. Cela ne peut se concevoir dans une démocratie laïque» 

 

« Le serpent inspirateur de désobéissance, d'insubordination et de révolte fut maudit par les anciens 

théocrates alors qu'il était en honneur parmi les initiés. (?) Rendre semblables à la divinité, tel était l'objet des 

anciens mystères. (?) de nos jours le programme n'a pas changé. » Le F. Oswald Wirth, grand initié dans : Le 

livre du Compagnon, p. 74 

 

La chose est claire : pour Jacques Chirac comme pour Lionel Jospin, notre démocratie laïque, 

n'admettant pas le primat de la loi morale sur la loi civile, se fonde sur le primat inverse, celui de la loi 

civile (d'origine humaine) sur la loi morale (d'origine divine). 

 

Plus récemment, dans son livre Le droit au sens paru en 1996, le ministre de l'Éducation nationale, de 

l'enseignement supérieur et de la recherche, François Bayrou est venu réaffirmer avec force les privilèges du 

peuple souverain Ibid, p.128. Sur le livre de François Bayrou Le droit au sens: 

 

«La République, c'est d'abord la reconnaissance que tous les pouvoirs, symboliques ou réels, 

proviennent du peuple souverain. Cette  réflexion pourrait paraître banale. Elle change en réalité la condition 

de la nation: Français, on n'est pas seulement membre de la nation française, on est par essence un citoyen» 

(op. cit, p. 127). 

 

Et le ministre de préciser ce qu'il faut entendre, selon lui, par citoyen : 

 

«Dans la conception française, le citoyen est d'abord équipé d'un ensemble de droits et reconnu comme tel, 

pour bien marquer qu'il n'est plus subordonné à quelque autorité que ce soit, mais citoyen libre d'une nation 

libre » 

 

Déclaration du Député LEROY à la Chambre dans la séance du 10 décembre 1998 : 

 

« Il faut s'assurer que les valeurs fondatrices de la République, la laïcité au premier chef, sont bien inculquées 

aux enfants?L'école de la République se doit de réagir au développement d'enseignements dogmatiques. 

Seule, l'école républicaine permet de transmettre l'esprit des Lumières face à l'obscurantisme. » 

 

JULES FERRY 

 

« Mon but est d'organiser l'humanité sans Dieu et sans roi. » 

« Nous avons promis la neutralité religieuse, nous n'avons pas promis la neutralité philosophique, pas plus que 

la neutralité politique. » 

 

Les lois de 1901 et 1905 sont l'application de cette pensée anti-chrétienne de Jules FERRY 

« L'abandon de la vérité représente l'essence spécifique de notre crise." Cardinal Ratzinger. 

 

Pour conclure, la volonté de la REPUBLIQUE est d'imposer le mariage des homosexuels, donc si telle 

est la volonté de la République, le peuple se doit d'obéir sans discuter. 

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