LE DELUGE DE FEU

 
LE  DELUGE  DE  FEU  

 

LE DELUGE DE FEU 

 

Espérons que la France sortira de sa myopie et des ténèbres de son esprit et qu'elle se souviendra du 

PACTE DE  REIMS (1429) et de son BAPTEME (NOEL 496 )

 

Le Coeur de  Marie nous a déjà sauvés. Il nous sauvera encore si l'on reconnaît sa royauté : c'est du péché 

originel que proviennent tous nos maux, l'Immaculée Conception de Marie est la seule source par laquelle 

peuvent se répandre les grâces spirituelles et temporelles. Le Coeur de Marie doit être invoqué sous  son titre 

de douloureux. L'Immaculée Conception est un privilège acquis à la Très Sainte Vierge par les souffrances du 

Christ, ses douleurs ont été l'effet de sa participation à la Passion, elles furent le résultat de sa volonté propre. 

C'est par la réparation des souffrances de Marie, que l'on peut le mieux obtenir les trésors qui découlent de 

Son Immaculée Conception. 

 

La seule réalité qui compte, ce n'est pas ce qui constitue le principal des préoccupations de l'heure présente, ce 

n'est pas la course effrénée des salaires et des prix, ce ne sont pas les partis politiques, ce ne sont pas les tanks 

et les avions soviétiques, ce n'est pas non plus la désintégration de l'atome. 

La vraie réalité, c'est l'amour douloureux du Coeur d'un Dieu et du Coeur d'une Mère, brisés  l'un par 

l'autre à un degré incommensurable il y a deux millénaires. 

On n'a pu trouver jusqu'ici le moyen d'éviter la longue suite des malheurs qui se sont abattus sur nous. Tout ce 

qui a été fait s'est révélé insuffisant. On dirait qu'il y a quelque chose dans l'âme humaine qui arrête la 

miséricorde de Dieu, quelque chose qui s'interpose entre la supplication de l'homme et la volonté divine. Un 

pèlerinage pour la paix se terminait à Lourdes en 1914, quand la guerre a éclaté, un autre encore en 1939 dans 

les mêmes conditions. En 1946, était fêté le centenaire de Notre-Dame de La Salette. Toutes ces 

manifestations n'ont pas suffi. En 1846, Notre-Dame des sept douleurs avait demandé à Son peuple de se 

soumettre; cent ans après il ne s'est pas soumis. Elle tend encore en vain le Coeur de Son Fils auquel Elle est 

prête à redire les prières qui lui seront adressées. 

 

Parce que le peuple n'a pas obéi, dans la nuit du vendredi de la Passion - la première fête de Notre-Dame des 

sept douleurs qui a suivi le centenaire de l'apparition - le 28 mars 1947, une pluie de cendres rougeâtres s'est 

abattue sur le sud-est de la France, région de La Salette, dans les départements de l'Isère, de la Savoie, de la 

Drôme, donnant aux villes, aux montagnes et aux plaines un aspect de désolation. En certaines régions ces 

cendres se sont mêlées à la pluie pour former une pluie de boue, une pluie de sang. 

 

Cet événement a pu être interprété comme un phénomène physique facilement explicable. Les nuages peuvent 

transporter sur les Alpes, du sable rouge du Sahara. D'autres y ont vu un présage funeste. L'explication 

physique peut être vraie, cela n'empêche pas d'en chercher une autre. Le physique et le surnaturel peuvent 

s'ajouter l'un à l'autre sans se contredire. 

 

Au pied du banc de pierres où la Dame s'était assise en 1846, se trouvait une source qui ne coulait jamais en 

été. Depuis l'apparition, elle n'a jamais cessé de couler. Elle a jailli à l'endroit où Notre-Dame a pleuré. 

Peut-on nier que ce sont les larmes de la Mère des douleurs qui ont alimenté la source ? Depuis plus de cent 

ans, Elle pleure sur la montagne. De même que Ses pleurs ont fait jadis jaillir une source, de même ils font 

maintenant surgir du sang. Voilà en effet qu'une pluie de sang s'est répandue aux alentours, c'est qu'Elle pleure 

aujourd'hui des larmes de sang. 

 

Le temps passe, le moment approche où Son Fils va frapper. Cette fois Elle ne pourra plus le retenir et son 

bras retombera jusqu'au bout. Ces cendres rougeâtres répandues sur les montagnes sont l'image du sang qui 

sera répandu parce que les avertissements de la Mère de Dieu n'ont pas été écoutés. Une fois encore, une 

nouvelle fois elle a rappelé que si son peuple ne se soumettait pas au coeur de son Fils, le sang qui a 

coulé de ce Divin Coeur, le sang répandu sur le calvaire allait retomber sur le peuple désobéissant. 

 

C'est sur l'Algérie qu'il est d'abord retombé. 

 

Dans la première édition de cet ouvrage, parue en 1953, parlant de la Constitution française de 1946 

promulguée le jour de la fête du Christ-Roi, nous écrivions: 

« La première tâche, la plus urgente à accomplir est de débarrasser la France de cette Constitution 

maudite. Le reniement de Dieu ne peut  que lui porter malheur ». 

Le malheur a commencé dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, nuit qui a suivi la fête du 

Christ-Roi. Cette nuit là en Algérie un Caïd et un ménage d'instituteurs furent assassinés par une 

poignée de pillards et d'égorgeurs. Ce fut le prélude de la guerre d'Algérie. 

 

Au début l'effectif des premiers commandos était peu élevé. Le problème se réduisait à éliminer des bandes 

qui semaient la terreur dans la population, mais la volonté d'étouffer la rébellion a manqué et la situation s'est 

aggravée dans les années qui suivirent jusqu'à la date historique du 13 mai 1958.C'était le jour anniversaire 

de la première apparition de Fatima dans l'année du centenaire de Lourdes. 

 

Les événements du 13 mai 1958 tels qu'ils ont commencé auraient pu tourner par la suite tout autrement qu'ils 

ont continué. Les premiers qui à cette date sont descendus dans la rue tant à Alger qu'à Bône étaient des 

européens exaspérés par les tergiversations de la métropole ; ils ont commencé par démolir les boutiques des 

musulmans. S'il y avait un complot en gestation l'impréparation était totale. Comment cela a-t-il tourné en une 

explosion de fraternité ? Ce même jour à Fatima, la Vierge du Rosaire était suppliée par plusieurs centaines de 

milliers de pèlerins qui priaient précisément pour la France. 

 

Hélas ! Au lieu d'entraîner par la suite une intensification de prières, les événements du 13 mai n'ont abouti 

qu'à un changement politique. Dans le projet de Constitution présenté le 4 septembre 1958, à Paris place de la 

République, l'article 2 déclare : 

 

« La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant 

la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les 

croyances. » 

 

(Démocratie a pour synonyme et fondement : Franc-maçonnerie) 

 

Rien n'est changé au vice essentiel de la Constitution précédente. L'emploi de l'expression «respect des 

croyances» a donné à penser que le terme de laïcité ne recouvrait pas et ne pouvait plus jamais recouvrir un 

laïcisme agressif et injuste. Il n'en reste pas moins que la Ve république comme sa devancière ignore Dieu et 

le Christ. Ce  que nous avons dit au sujet de la constitution de 1946 peut donc s'appliquer exactement à celle de 

1958. Le reniement de Dieu est identique, identiques sont les dangers qu'elles font courir. Quant aux autres 

dispositions nous n'avons pas à en traiter ici, d'ailleurs elles ont été constamment violées. 

 

La V° République = les cinq plaies du Christ sur la Croix 

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